Le centre communal d’action sociale (CCAS), se préoccupant de l’accès aux soins des habitants non couverts par une mutuelle, a signé une convention avec ACTIOM (action de mutualisation pour l’amélioration du pouvoir d’achat).
Jeudi, la mairie et cet organisme ont organisé une réunion publique d’information. Si le public n’était pas nombreux, les responsables d’ACTIOM ne sont pas inquiets, comptant sur le bouche-à-oreille pour faire connaître cette opération.
ACTIOM, avec son dispositif « Ma commune, ma santé », est une association à but non lucratif, composée d’assurés, créée en 2014. Partant du postulat que 12 % de la population ne dispose pas de couverture complémentaire et que l’union fait la force, cette association négocie auprès des mutuelles des contrats collectifs. Elle propose des solutions adaptées aux besoins de chacun avec un choix de 5 mutuelles et 12 niveaux de garantie.
Les tarifs sont négociés et adaptés par tranche d’âge, ouverts à tous de l’étudiant au retraité, sans questionnaire de santé.
Un accompagnement avec une permanence mensuelle permet aux adhérents de ne pas se sentir seuls et démunis face à la complexité des contrats. L’offre est identique sur tout le territoire, quel que soit le nombre d’habitants.
La commune n’a qu’un rôle de relais et d’informations et ne perçoit rien comme l’a souligné en préambule Bernard Dehaut, adjoint au maire et vice-président du CCAS.
